Jardin botanique de Deshaies
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Le Gosier

Grande-Terre - 27 920 Hab.

 

Le Gosier : parfums d’histoire et douceurs océanes.

La ville du Gosier doit son nom au gros pélican appelé “Grand gouzier“. Ce site avancé eut d’abord pour vocation de protéger les bateaux marchands au mouillage dans le port naissant de Pointe-à-Pitre et d’empêcher l’accès du Petit cul-de-sac marin à d’éventuels agresseurs.
C’est sur un promontoire, appelé aujourd’hui “Bas du Fort“ que des hommes armés s’installèrent. Des propriétaires terriens s’établirent ensuite sur de grandes plaines à l’est du Fort, zones qui portent leur nom aujourd’hui tels Dampierre, Montauban ou L’Houezel. Ils y cultivaient le café, le coton, le cacao et le manioc.
En 1763, fut engagée la construction du Fort Fleur d’Epée (ouvrage “à la Vauban“). Il sera occupé par les Anglais en 1794, année de durs combats qui voit le quartier du Gosier ravagé et ses bâtiments “démolis“ pour consolider les remparts. Victor Hugues, après avoir promulgué, dès son arrivée, le décret d’abolition de l’esclavage voté par la Convention (1ère abolition), délogea enfin, avec l’aide de 3000 esclaves nouvellement affranchis, les soldats de l’armée britannique.
D’importantes campagnes de défrichement, d’abord de la zone côtière, puis de la région des Grands-Fonds, réputés pour la qualité de leurs terres, eurent lieu au XVIIIè siècle. La proximité de Pointe-à-Pitre, qu’il fallait fournir en vivres, participant largement à l’essor agricole de la commune.
Cette activité nécessitant une main d’œuvre nombreuse, la commune n’échappa pas aux mouvements de rébellion des esclaves dont certains trouvèrent refuge dans les territoires reculés des Grands-Fonds.
Une partie de la population décida alors de créer de nouveaux villages plus à l’écart (Petit-Havre ou Grand Baie) et y développa une forte activité de pêche.
Au début du XIXè siècle, la concurrence des États-Unis, de Ceylan et du Brésil dans les cultures traditionnelles (café, coton...), poussa les propriétaires à se tourner vers la culture de la canne à sucre.
En 1843, une nouvelle église fut fondée, en 1882, un nouveau phare est construit sur l’îlet et en 1892, l’entrée du bourg fut dotée d’un imposant calvaire. En 1900, on installa au lieu dit Montauban, les premiers émetteurs de T.S.F. de la Guadeloupe. Le terrible cyclone de 1928 n’épargna pas la commune. Sa reconstruction permit l’ouverture vers de nouvelles orientations économiques. C’est ainsi que le premier hôtel-restaurant dominant la mer fut édifié dès 1934, annonçant ainsi le formidable essor sur le plan touristique du Gosier qui s’engagea dans de vastes chantiers de remodelage des différents secteurs, de création de nouvelles voies de circulation, de protection des sites et d’ensablement des anses.
Construit en partie sur d’anciens marais qu’il a fallu assécher, le bourg conserve encore aujourd’hui son caractère avec, le long de sa rue principale, le Boulevard du Général De Gaulle, quelques belles maisons anciennes ou cases en bois authentiques.
Outre le centre ville, Le Gosier bénéficie du développement de plusieurs autres quartiers comme Bas-du-Fort, avec sa marina et ses hôtels, Saint-Félix, Petit-Havre et leurs magnifiques plages, le quartier de la Pointe de la Verdure, qui accueille le casino et de nombreux établissements hôteliers, ou Pliane et Dampierre, quartiers à vocation résidentielle. Cette succession de pôles d’attraction font du Gosier une commune en mouvement et permet au visiteur comme au résident d’évoluer au fil des envies sur l’ensemble de son territoire.  
Outre sa vocation de pôle touristique, de nombreux efforts ont été menés pour la modernisation et l’enfouissement des réseaux et pour la création d’infrastructures administratives. Le Gosier abrite notamment la Résidence départementale et le Lycée hôtelier. La commune a concrétisé l’important chantier de la zone de la Cocoteraie, ambitieux projet tourné vers les loisirs, le tourisme et le sport avec notamment la construction d’un Palais des Sports de 6000 places pouvant acceuillir compétitions sportives et spectacles. Vocation sportive encore avec l’organisation de nombreuses compétitions comme le tournoi inter-caribéen de football des moins de 17 ans en avril, la fête nautique qui dure une semaine, la traversée de l’îlet en juin et la course à pieds “le Relais du sud“ en décembre.
La population s’implique énergiquement dans la vie communale et les nombreuses associations participent à l’animation lors de fêtes à thèmes telles Coziéval, la parade du Carnaval, la “fête de la musique“ en juin au Parc Paysager du Calvaire, “l’Ilet en fête“ en juillet, la “fête de Sainte-Cécile“ en novembre, Nwel Pakala en décembre, ou pour des spectacles son et lumière et des projections de films en plein air.

Visite du Gosier.

A l’origine coincée entre les marais et le territoire des Grands-Fonds, avec une activité agricole basée sur la pêche, la culture du café, du coton et du cacao, Le Gosier  est aujourd’hui devenue le berceau du tourisme en Guadeloupe. Forte de 26 550 habitants (Gosiériens et Gosiériennes), avec une superficie de 45,2km2, cette commune offre au visiteur une palette très large d’activités et dévoile progressivement une nature qui en fait un site particulièrement riche en sensations et en émotions.
Le promeneur est en effet frappé par la variété des paysages, du relief accidenté des Grands-Fonds (les 9/10è du territoire) où l’on peut jouir de points de vue étonnants, à la côte festonnée de plages avec vue imprenable sur l’îlet du Gosier, Marie-Galante ou La Dominique, en passant par les paysages de plaines, qui s’étirent en bord de mer depuis Bas-du-Fort jusqu’à l’Anse à Jacques.
A l’ouest de la commune, Bas-du-Fort. La Marina propose un grand choix d’activités touristiques et sportives (aquarium, clubs de plongée, départ pour la visite de la mangrove, location de voiliers et de bateaux à moteur etc.). Surplombant la nationale 4, niché tout en haut de la colline, le Fort fleur d’épée, construit à la fin du XVIIIè siècle, domine le Petit Cul-de-Sac Marin.
En bordure de la nationale en allant vers Sainte-Anne, on découvre la source de Poucet, seule source d’eau douce en Grande-Terre, dont la fraîcheur est propice à une halte détente. Plus à l’est, une succession de “sections“ a vocation plutôt résidentielle qui accueillaient autrefois les “habitations“ témoignent encore d’un timide passé sucrier avec les vestiges d’anciens moulins (Dampierre, Saint-Félix).
Ville balnéaire, Le Gosier dispose sur toute sa côte de magnifiques plages : plages d’hôtels aménagées à Bas-du-Fort et à la Pointe de la Verdure, plages du bourg,  familiales et conviviales, plages plus sauvages ou appréciées des sportifs (surf, jogging, plongée sous-marine, kite surf…) à Saint-Félix, Salines (promenade possible dans la mangrove), Petit-Havre et sur l’îlet Gosier, sans compter les nombreuses petites criques (ou anses) que l’on peut découvrir au cours de promenades. Parallèle à la Riviera, principale voie d’accès aux différentes sections du Gosier,  il est possible aussi d’emprunter la route (
D 103), verdoyante et typique, qui traverse la région des Grands-Fonds. Dans l’atmosphère paisible d’une nature intacte, on parcourt un enchevêtrement de mornes et de petites vallées où l’on observe  une végétation tropicale variée, corossoliers, orangers, manguiers, pommes-cannelles… on découvre à flanc de colline les traditionnels jardins créoles où racines et tubercules (ignames, madères…)
côtoient fruits à pain et bananiers, on surplombe de magnifiques vallées verdoyantes ponctuées de mares où paissent quelques bœufs avides de fraîcheur et de calme. Les amateurs d’animation nocturne se rendront plus facilement dans les quartiers de Montauban, du bourg, de Bas-du-Fort, dotés de nombreux restaurants, de discothèques, de piano bars, et d’un casino (Pointe de la Verdure).
L’art et l’artisanat, encouragés par les nombreuses associations présentes sur la commune, bénéficient d’une nouvelle dynamique et l’on assiste depuis quelques années à l’éclosion de nouveaux talents dans le domaine des arts plastiques et de la sculpture ainsi qu’à la création d’ateliers de confection (broderie anglaise, madras), ou d’instruments de musique traditionnelle (ka).
Stimulée par sa vocation touristique et grâce à l’énergie déployée par les entrepreneurs locaux, la ville du Gosier continue d’accueillir sur son territoire de nouvelles activités (bâtiment, artisanat, nouvelles technologies). www.villedugosier.fr et www.gosiertourisme.fr Cartes de Guadeloupe touristiques Chemin Bleu et plans-guides de villes disponibles à l'Office de tourisme.

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